Le meeting du Nüburgring marque la finale Blancpain GT Series Sprint 2018. Il restera ensuite Barcelone, théâtre comme en 2017 du dernier rendez-vous Endurance. Avant d’aborder les deux dernières manches Sprint, deux équipages arrivent à égalité : Marciello/Meadows, Mies/Riberas. Si le plateau Sprint est volontairement inférieur à celui de 2017, la qualité n’a pas été affectée.
“Tout le monde est satisfait de la saison 2018”, nous a confié Stéphane Ratel, président de SRO Motorsports Group. “En 2017, il y avait un déséquilibre dans la série. Plus on a une grille composée de pilotes qui ne sont pas heurtés financièrement, plus on a des championnats musclés. 2018 a été nettement mieux sur le plan des actions en piste. Le Sprint se maintient avec une vingtaine de GT3 pour terminer la saison. J’ai toujours dit qu’avoir 24 autos est l’idéal.”
Stéphane Ratel tient à éviter les équipes qui vont d’une série à une autre en fonction des saisons : “L’idée est d’arrêter le mouvement de balancier. Environ 70 GT3 roulent en Sprint en Europe, ce qui fait qu’il faut un juste milieu. L’ADAC GT Masters est un championnat quelque peu viril. Nous avons expérimenté la chose dans le passé, avoir 38 GT3 dans une course sprint fait que les contacts sont plus nombreux.”
Contrairement à la Blancpain GT Series Endurance, la série Sprint n’a pas de fenêtre lors de l’arrêt ‘pilote/pneus’ obligatoire, ce qui oblige les équipes à travailler. Sur ce plan, le Belgian Audi Club Team WRT est plus qu’affûté, comme l’était Hexis Racing du temps du GT1. “Est-ce qu’il faut mettre une fenêtre pour stopper l’escalade ?”, souligne Stéphane Ratel. “On attend les analyses avant de prendre une décision. Ce format existe depuis 2010 et c’est la guerre lors des arrêts. La compétition est bien présente. Cependant, on en souffre un peu car les équipes estiment que cela demande trop de moyens. Il faut le matériel, l’entraînement, le personnel. Cette réflexion fait partie de mon agenda au Nürburgring. Je vais consulter les équipes et les pilotes ce week-end.”
Comme chaque année, Stéphane Ratel va sonder ses clients :“On fait de la compétition-client, donc on écoute nos clients. C’est notre fond de commerce. Sans l’écoute de nos clients, le système ne peut pas fonctionner.”