Sans programme complet depuis la Super Saison WEC 2018/2019, Stéphane Richelmi a pris part au Prologue WEC l’année suivante sur une Ginetta LMP1. L’aventure dans la catégorie reine a tourné court et c’est du côté du rallye que le Monégasque a rebondi. Dans la famille Richelmi, le rallye, principalement sur terre, est un terrain familier.
Pilote de remplacement COVID-19 aux 24 Heures du Mans l’année passée, Stéphane Richelmi n’a pas eu à prendre le volant. Sa seule expérience en circuit en 2020 reste un meeting Funyo au Paul Ricard. Promu il y a peu pilote MissionH24 sur le prototype fonctionnant à l’hydrogène, Stéphane Richelmi fait en parallèle son retour en GT3 sur une Bentley Continental GT3/CMR en compagnie de Benjamin Lessennes sur la série GT World Challenge Europe Sprint.
Avec deux programmes en 2021, vous repartez du bon pied…
“Ce n’était pas prévu. Le programme Mission H24 s’est finalisé tardivement. Avant cela, je n’avais pas la moindre opportunité de rouler. J’ai reçu un appel de Jean-Michel Bouresche qui m’a fait chaud au coeur car c’est une belle marque de confiance. MissionH24 est un très beau programme qui fait la part belle aux nouvelles technologies. C’est toujours intéressant de retrouver le pilotage d’un prototype.”
Et le GT3 ?
“Deux jours après l’officialisation de ma présence avec MissionH24, j’ai eu une opportunité de rouler en GT3 grâce à Nathanaël Berthon. J’ai appelé Charly (Bourachot, patron de l’équipe, ndlr) pour en savoir plus. Je connaissais déjà l’équipe pour suivre le championnat ces dernières années. J’ai roulé à Magny-Cours en mars avec Nathanaël. Malheureusement, le moteur de la Bentley, qui était neuf, a cassé. On s’est donc retrouvé à rouler sur l’autre Bentley en plus des pilotes déjà prévus, ce qui a diminué le temps de roulage de chacun. J’ai dû boucler 18 tours dans la journée, mais j’ai pris beaucoup de plaisir.”
L’équipage a été modifié ?
“Nathanaël n’a finalement pas pu rouler à cause de ses autres obligations. Dans un premier temps, Benjamin roule à Magny-Cours et Zandvoort avec l’objectif d’aller plus loin. Nous avons l’avantage de faire la même taille, ce qui est parfait pour du sprint.”
C’est pour vous un retour en GT3…
“Je n’avais plus roulé en GT3 depuis 2017 avec WRT. Déjà en 2015, avec Stéphane Ortelli, j’avais beaucoup aimé l’expérience. J’aime bien le format de deux courses d’une heure. Je sais dans quel championnat je débarque en arrivant ici. J’ai conscience de la valeur des pilotes qui roulent dans la série Sprint. La Bentley a un fort potentiel sachant que j’ai peu d’expérience à son volant. Au début, le placement sur la piste n’est pas simple.”