Révélation de la saison 2017 en Championnat de France FFSA GT où il a décroché la couronne Am dès sa première saison complète en sport automobile, Stéphane Tribaudini comptait bien capitaliser sur ses bons résultats pour rester en haut de l’affiche cette saison. Le Niçois poursuit l’aventure au sein du team CMR de Charly Bourachot sur une Ginetta G55 GT4 qui laissé sa place à une Alpine A110 GT4 depuis Dijon. Malheureusement pour lui, l’aventure FFSA GT s’arrête avant la fin de saison, faute de budget. On le verra tout de même dans une bonne semaine au Nürburgring en compagnie de Pierre-Alexandre Jean pour la finale GT4 European Series, toujours au volant de l’Alpine.
Vos bons résultats n’ont pas aidé à trouver de nouveaux partenaires ?
“C’est tellement frustrant ! Il y a un vrai décalage entre les remontées sur la piste et le résultat final. Le travail est fait sur la piste, mais ça n’ôte pas le côté financier à surveiller. Je commence à être reconnu, mais je ne peux pas poursuivre en France. En 2017, je n’ai pas cherché de partenaires. Lorsque j’ai roulé en 2016 en Lamera Cup, je pouvais gérer mon budget. Tout le monde m’a poussé vers le GT4. Ma saison 2017 m’a servi à voir ce que je valais et me comparer aux autres. Tout s’est emballé avec la victoire décrochée à Dijon.”
Les partenaires n’ont pas suivi ?,
“Le problème reste le même : l’argent. En 2017, c’était du plaisir, cette année je voulais disputer plus de courses pour progresser. Je fais mon possible pour trouver des sponsors. J’attendais aussi l’arrivée de l’Alpine pour m’en servir. Peut-être que si nous avions pu disposer de l’Alpine dès le début de saison, les choses auraient été différentes. Je fais de mon mieux, mais j’arrive au bout du système.”
Vous allez vous mettre à la recherche de partenaires pour 2019 dès maintenant ?
“J’ai six mois pour y arriver. Cela représente dix fois plus de travail que je ne pouvais l’imaginer. Poursuivre en GT4 est ce que je souhaite car la formule est sympa et accessible. Pour moi, l’idéal serait de rouler en Blancpain GT Series en Silver Cup avec en parallèle un programme GT4.”
Combiner France et Europe était la bonne solution ?
“L’idée était bonne même si je savais que c’était périlleux. Le Championnat d’Europe m’a fait beaucoup progresser car j’ai découvert de nouveaux circuits, un championnat garni de voitures et un niveau très relevé.”