Tour d’horizon de la liste des engagés 2019

On connaît désormais la liste des engagés du SUPER GT 2019. Faisons donc un tour d’horizon des forces en présence :

Les constructeurs

GT500

La répartition est identique à celle de l’année dernière, tous les teams restant sous la même bannière qu’en 2018, et on retrouvera donc 6 Lexus LC500, 5 Honda NSX GT et 4 Nissan GT-R, soit un total de 15 voitures.

GT300

29 voitures étaient engagées en 2018, et elles seront également 29 en 2019. Treize modèles étaient présentes sur les grilles de départ l’an passé et ce sera le cas aussi cette année, mais avec quelques différences. Il n’y aura plus de BMW M6 GT3 (le team ARTA de Aguri Suzuki est passé dans le camp Honda) ni de Bentley Continental GT3, mais deux constructeurs arrivent : Aston Martin, avec une Vantage GT3 pour D’station Racing AMR -l’équipe ayant abandonné le camp Porsche- et McLaren avec la nouvelle 720S GT3 pour le retour du Team Goh à la compétition.

Nissan sera en force avec 6 GT-R GT3, suivi par Mercedes-AMG (4 Mercedes-AMG GT3), Honda (3 NSX GT3), Lexus (3 RC F GT3), Toyota 86 MC (3 Mother Chassis), Toyota (2 Prius), Lamborghini (2 Huracan GT3), Audi (1 R8 LMS), Subaru (1 BRZ), Porsche (1 911 GT3-R), Lotus (1 Evora MC) et donc Aston Martin et McLaren avec 1 voiture chacun. La seule inconnue est celle du Team Mach (#5) mais il y a de fortes chances de revoir une Toyota 86 MC.

Les équipages

Les champions 2018 défendront leur titre : Jenson Button/Naoki Yamamoto (Honda NSX-GT Kunimitsu) porteront le #1 en 2019 en catégorie GT500 et non plus le #100, tandis que Hiroki Kurosawa/Naoya Gamou (Mercedes-AMG GT3 Leon Racing) vont conserver le #65 au lieu du #0 traditionnellement attribué aux champions GT300.

GT500

Nous ne reviendrons pas complètement en détail sur les changements des équipages 2019. Saluons cependant le retour en SUPER GT de Frédéric Makowiecki après ses deux saisons 2013 et 2014, Fred passant du volant d’une Honda HSV-010 GT à celui d’une Nissan GT-R du NDDP Racing with B-Max, mais restant avec Michelin. Bertrand Baguette pilotera encore une Honda NSX-GT, mais passe du Nakajima Racing au Keihin Real Racing ; Kenta Yamashita, toujours avec Lexus, rejoint Wako’s Team Le Mans après avoir quitté le team WedsSport Bandoh ; Jann Mardenborough, chez Nissan, quitte le Team Impul pour se joindre au Kondo Racing, passant de Bridgestone à Yokohama ; Sho Tsuboi, après avoir dominé outrageusement le Championnat du Japon de Formule 3 et fait une très satisfaisante saison 2018 en GT300 avec une Toyota 86 MC, est promu dans la catégorie reine sur a Lexus LC500 #19 du WedsSport Bandoh, associé à Yuji Kunimoto ; le Nakajima Racing, enfin, a renouvelé totalement sa paire de pilotes en engageant l’ex-pilote de F1, l’indien Narain Khartikeyan, et Tadasuke Mineo, celui-ci ayant fait quelques courses en GT500 en 2016, tandis que Karthikeyan est un rookie du SUPER GT.

GT300

Un des changements majeurs est donc pour le D’station Racing qui, outre le passage de Porsche à Aston Martin, enregistre l’arrivée du brésilien João Paulo De Oliveira, un vétéran du GT500 (deux fois vice-champion) qui prend la place de Sven Müller ; chez ARTA, outre le passage à Honda, le team a remplacé Sean Walkinshaw, vice-champion 2018 de la catégorie, par Nirei Fukuzumi qui va débuter en SUPER GT et en GT tout court ; l’unique Porsche 911 GT3-R présente en 2019, celle du Pacific Racing, a totalement bouleversé son équipage, avec les arrivées de Kyosuke Mineo et de Naoki Yokomizo, les deux hommes ayant remporté le titre GT300 en 2012 avec Porsche ; GAINER a remplacé Hiroki Yoshida par Keishi Ichikawa sur la Nissan GT-R GT3 #1 ; Kosuke Matsuura, comme De Oliveira, descend en GT300 et passe de la Honda NSX GT du Nakajima Racing à la NSX GT3 Upgarage Bandoh ; le Tsuchiya Engineering, qui a perdu Tsuboi, l’a remplacé par Kimiya Sato sur sa Toyota 86 MC, transfuge de JLOC ; les Toyota Prius du team apr perdent Kohei Hirate, reparti lui en GT500 chez Nissan avec Fred Mako, et Kota Sasaki, mais les a remplacés par des hommes d’expérience, Manabu Orido, double champion GT300 et par Yuhki Nakayama, champion 2013 de la catégorie ; un des équipages à suivre sera celui formé de Sacha Fenestraz et de Kazuki Hiramine, associés sur la Nissan GT-R GT3 du Kondo Racing, qui sera donc cette année dans les deux catégories, avec l’appui du Nissan Automobile Technical College sur la Nissan #56 ; enfin Seiji Ara revient en SUPER GT et en GT300 avec la McLaren 720S GT3 du Team Goh, l’ex-vainqueur des 24 Heures du Mans ayant pour partenaire l’espagnol Alex Palou, débutant du SUPER GT.

Les pneumatiques

GT500

L’avantage revient comme d’habitude à Bridgestone qui équipera 9 des 15 voitures engagées, soit les trois cinquièmes du plateau. Yokohama vient ensuite, avec 3 autos, le manufacturier n’ayant, si on ose dire, pas mis tous ses œufs dans le même panier, comme en 2018, en équipant une voiture de chaque marque, une Honda, une Lexus et une Nissan. Michelin fournit les gommes à ses équipes habituelles, NISMO et NDDP Racing with B-Max, toutes deux avec des Nissan GT-R, et Dunlop reste fidèle à la Honda Epson du Modulo Nakajima Racing.

GT300

La catégorie est traditionnellement l’apanage de Yokohama est 2019 ne fera pas exception à la règle, avec 20 des 28 voitures chaussées par le manufacturier japonais. Bridgestone et Dunlop se partagent le reste du plateau, avec un petit avantage pour Bridgestone -5 autos contre 3-.