Malgré une météo peu avantageuse, 51 800 personnes ont fait le déplacement à Fuji pour assister à ce meeting SUPER GT x DTM Dream Race. 5100 spectateurs étaient là vendredi, 22 600 samedi et 24 100 dimanche.
Bosch a signé un partenariat avec le SUPER GT à compter de la saison 2020 et ce pour une durée d’au moins trois ans. L’accord stipule que les autos GT500 auront chacune des stickers Bosch sur le pare-brise et la lunette arrière. En outre, les GT500 seront équipées du calculateur Bosch.
Le plateau GT500 pourrait bien être sérieusement modifié en 2020 avec plusieurs pilotes annoncés sur le départ. On sait déjà que Fred Makowiecki, vainqueur à Sugo avec Kohei Hirate, ne sera plus en SUPER GT la saison prochaine. Narain Kartikheyan nous avait confié à Motegi ne pas être certain de poursuivre l’aventure en GT500 vu que son contrat était pour une année mais son succès à Fuji pourrait l’inciter à rempiler. Jenson Button a quant à lui déjà annoncé son départ, tout comme Daisuke Nakajima qui met un terme à sa présence en GT500. On ne connaît pas non plus l’avenir de James Rossiter. Six ou sept baquets pourraient être à prendre en GT500. Il ne serait pas étonnant de retrouver Sacha Fenestraz dans le baquet d’une GT500 en 2020, de même qu’Alex Palou.
Sur ses trois saisons en SUPER GT, Fred Makowiecki a remporté une course chaque année : Suzuka (2013), Fuji (2014), Sugo (2019). Mission accomplie !
Modulo Nakajima Racing n’avait plus gagné une seule course depuis le succès de Bertrand Baguette et Kosuke Matsuura à Suzuka en 2017. La victoire acquise ce dimanche à Fuji par Narain Karthikeyan remet le Nakajima Racing sur le devant de la scène.
La deuxième course Sprint du week-end a vu la domination de la Lexus RC F GT3/LM Corsa de Hiroki Yoshimoto et Ritomo Miyata. C’est le carton plein pour l’écurie LM Corsa qui a remporté les deux courses à Fuji.
Bandoh-san, promoteur du SUPER GT, nous avait confié à Motegi qu’il ne serait pas contre une série aux Etats-Unis. A l’heure actuelle, les seules discussions avec l’IMSA concernent l’utilisation du système hybride.
En plus du drapeau japonais, c’est bien le drapeau européen et non allemand qui a été étendu sur la grille de départ. La série se veut être plus européenne qu’allemande.
Narain Karthikeyan a expliqué après l’arrivée que la dernière fois qu’il avait dû faire face à autant de restart remonte à 2010, du temps où il pilotait en NASCAR Camping World Truck Series sur une Toyota Tundra du Wyler Racing.
Avant de quitter Fuji, BMW Motorsport s’est offert une photo de groupe.