Les Nantais du Racing Technology font rouler deux Porsche Cayman GT4 Clubsport MR cette saison en Championnat de France FFSA GT, sans oublier une Porsche Cup en Porsche Carrera Cup France pour Lucile Cypriano. Pour ce qui est du programme GT4, l’équipe dirigée par Sylvain Noël a monté deux équipages alliant jeunesse et expérience. Jim Pla et Pierre Sancinena joueront à coup sûr les premiers rôles, la seconde auto étant confiée à Franck Leherpeur et Jimmy Antunes. Sylvain Noël compte bien profiter de cette première saison du FFSA nouvelle mouture pour briller avant de faire rouler un autre modèle qu’une Porsche en 2018.
Le GT4 vous a de suite séduit ?
« J’ai de suite cru dans le concept. C’était l’objectif de l’équipe depuis août dernier sachant que les Cayman étaient commandées depuis juin. J’ai suivi de près la mise en place du championnat. Le gros avantage reste que l’on peut faire de la compétition automobile à un coût maîtrisé. C’est ce type de course qui me plait. Cela m’ennuie de plus en plus d’envoyer des devis importants aux clients pour réparer la casse. Le plateau est plus qu’alléchant dès le premier meeting de Nogaro et nos pilotes sont contents. Que demander de plus ? »
Les équipages se sont vite constitués ?
« La première auto partagée par Jim et Pierre s’est bouclée assez rapidement. En revanche, la seconde a mis plus de temps à se finaliser. J’ai souhaité faire fonctionner la pyramide Racing Technology et Franck en est le parfait exemple. C’est la marche suivante pour lui après le Club Porsche Motorsport. Sa présence en GT4 a du sens et il fallait l’adosser à quelqu’un qui va le faire progresser. Je suis content car nous avons deux beaux équipages. Jim reste notre pilote de pointe et j’espère bien pouvoir le garder sur le long terme. »
L’organisation SRO est un gage de qualité ?
« SRO a la notoriété et l’expérience. Ils savent où ils vont tout en ayant suffisamment d’indépendance pour faire un travail qui puisse ravir les concurrents. »
Racing Technology souhaite s’inscrire dans la durée en GT4 ?
« L’objectif est de passer dès 2018 à une GT4 encore plus sexy commercialement tout en conservant le Cayman. Cela peut passer par une Mercedes ou une Audi. Une GT4 est créée pour les gentlemen. Le Cayman GT4 est un modèle qui peut se rentabiliser plus facilement car l’auto peut rouler dans différents championnats. Il faut rester prudent sur le coût. En 2019, on risque de connaître les premiers revers avec une BOP tirée vers le haut et des kits proposés par les constructeurs. Je ne vois pas d’alternative. »
Racing Technology pourrait sortir des frontières ?
« Pourquoi pas prendre part à quelques manches de la GT4 Northern Cup pour tester de nouveaux pilotes. Disputer les 12 meetings en 2018 fait partie des possibilités. »
L’équipe ne délaisse pas pour autant la Cup en faisant confiance à la seule féminine du plateau…
« C’est notre discipline de cœur. On a trouvé de bonnes solutions pour faire rouler Lucile en qui nous croyons beaucoup. On a pu le constater lors des Essais Officiels de Magny-Cours. Elle est encore en mode découverte, notamment sur l’utilisation des pneus neufs. Elle est déjà dans un très bon rythme avec un vrai potentiel. Il faut juste lui laisser un peu de temps. Monter le programme n’a pas évident mais c’est le genre de challenge que j’aime relevé. On l’a fait il y a quelques années avec Mathieu Jaminet. »
