Double champion FIA GT du temps des Ferrari 550 Maranello et Maserati MC12, Thomas Biagi s’est ensuite essayé au LM P2, à la Superstars Series ou encore la Porsche Supercup. Le sympathique italien qui va fêter ses 41 ans dans quelques jours est revenu aux affaires en GT la saison dernière via l’International GT Open, retour qui s’est transformé par une couronne au volant de la Lamborghini Huracan GT3/Orange1 Team Lazarus en compagnie de Fabrizio Crestani. Le natif de Bologne poursuit cette saison en GT Open sur une Lamborghini floquée du dossard #1 mais chez Imperiale Racing avec à ses côtés Giovanni Venturini.
Thomas Biagi ne cache pas sa joie de poursuivre en International GT Open, comme il nous l’a confié : “Le GT Open permet la meilleure combinaison des circuits en Europe. GT Sport fait un travail formidable avec beaucoup de retombées intéressantes. Le nombre d’engagés ne cesse de monter avec une belle diversité. Le championnat est très positif. Nous verrons ce week-end où nous en sommes face à la concurrence.”
Thomas Biagi et son coéquipier ont terminé la journée au 6e rang dans la classe Pro. “On souffre quelque peu avec la nouvelle Balance de Performance” souligne l’Italien. “La bride est passée de 40 mm à 38 mm, alors qu’en Blancpain GT Series, les Lamborghini Huracan GT3 ont une bride de 39 mm. Depuis mes débuts avec Lamborghini, mon feeling avec l’Huracan GT3 est bon. Je suis né près de Sant’Agata, donc je fais en quelque sorte partie de la famille (rire).”
2017 va passer par un programme unique : “Je tiens à me focaliser sur un seul et unique championnat. Il ne faudra pas laisser échapper le moindre point sous peine de voir le titre s’envoler. J’apporte toute mon attention à Imperiale Racing sachant que j’ai en parallèle ma structure Racing Studios qui est une académie sur simulateur.”
Au fil des années, Thomas Biagi a pu voir évoluer les championnats GT : “Cela devient compliqué pour les gens de comprendre compte tenu de la multiplication des championnats. Lorsque je roulais en FIA GT, il y avait GT1 et GT2. Voir de plus en plus de championnats n’est pas forcément une bonne chose. Le GT3 est le compromis parfait performance/coût d’exploitation.”