A 18 ans, Thomas Drouet prend un virage à 180 degrés dans sa carrière de pilote. Après la Formule 4, le jeune gersois passe en GT4 au sein du Team AKKA-ASP où il pilotera une Mercedes-AMG GT4 sur la scène française en compagnie de Benjamin Ricci.
Sa saison 2018 débutera dans quelques jours sur ses terres à l’occasion des Coupes de Pâques de Nogaro. Le Bétousien lorgnait depuis un moment du côté du GT, comme il nous l’a confié : “J’avais envie de passer en GT. J’ai débuté le karting à l’âge de 6 ou 7 ans, mais je rêvais déjà de GT. Comme tout jeune pilote, mon rêve est de devenir professionnel. Le Team AKKA-ASP me donne l’opportunité de faire mes premiers pas en GT. Tout était réuni pour y aller.”
Thomas Drouet va pouvoir s’appuyer sur Jérôme Policand qui le suit depuis ses débuts en compétition. “J’ai rencontré Jérôme pour la première fois alors que j’étais tout gamin,” se souvient le licencié de l’ASA Armagnac-Bigorre. “Je venais le voir à Nogaro et j’étais admiratif de son parcours. Le karting devenait de plus en plus sérieux pour moi. Jérôme m’a aidé et c’est sur ses conseils que j’ai rejoint les rangs de la Formule 4 en 2017. Ça a été bénéfique pour moi sur le plan du pilotage mais aussi de l’attitude à avoir. Cependant, je manquais de roulage.” Thomas Drouet s’est imposé dans les rues de Pau dès sa première année en monoplace la saison dernière.
“Je pense que cette année de Formule 4 va m’être bénéfique pour le GT” souligne le rookie en GT qui a découvert sa monture lors d’une séance d’essais. “C’est la première fois que je pilotais une GT mais je me suis de suite senti à l’aise. Les bonnes sensations sont vite venues et les temps ont commencé à baisser. J’ai pleinement conscience de ce qui m’attend. Le plateau GT4 est conséquent avec pas mal de grands noms. Le FFSA GT est un petit Blancpain GT Series.”
Thomas Drouet compte bien percer en GT : “C’est pour moi une belle opportunité où j’espère beaucoup apprendre. J’arrive dans un milieu que je ne connais pas. Rejoindre le Team AKKA-ASP est un gage de qualité. Son équipe a une crédibilité internationale. J’espère que la catégorie GT4 n’est que la première étape pour moi avant de gravir les échelons. Je vais découvrir le partage d’une auto avec un coéquipier et une voiture fermée. Les GT4 sont de vraies voitures de course, c’est comme qui dirait une mini GT3 avec moins d’aéro. Mon truc, c’est le GT. Rouler au Mans ou Spa serait fabuleux, tout comme en Intercontinental GT Challenge qui comprend Bathurst, Spa, Suzuka, Laguna Seca. Rien que des circuits mythiques…”