On a retrouvé un Thomas Laurent tout sourire après l’arrivée des ces 6 Heures de Spa-Francorchamps dantesques. En compagnie de Nathanaël Berthon et Gustavo Menezes sur la Rebellion R13 #3, les trois hommes ont terminé 2e de la course et premiers des autos non hybrides.
Quel votre sentiment quelques minutes après l’arrivée ?
« Je suis très content de ce résultat. Nous nous sommes battus à la loyale, avons fait une superbe course sans commettre la moindre erreur. Il y a certes le travail du pilote, mais il y a aussi celui de l’ingénieur, toute l’intelligence qu’il y a dans les stands. Il a fait du bon boulot de A à Z. Les mécaniciens ont été super aussi, c’est un tout, c’est ça l’endurance. En course, c’était la survie, la première chose à faire était de rester sur la piste. Notre but ici était de marquer de gros points et il y a trois points de différence entre la 2e et 3e place. J’avais donc envie de cette 2e place, mais j’ai attaqué sans trop attaquer. C’était un feeling assez spécial dans la voiture. »
Quelles étaient justement les sensations dans la voiture dans ces conditions ?
« C’était particulier, tellement piègeux. Les conditions ont été compliquées à gérer. Parfois ça séchait un petit peu, mais il repleuvait après. Ce n’est pas la course la plus simple que j’ai eue, loin de là, mais j’ai fait avec. J’ai demandé à plusieurs reprises l’écart qui me séparait de la SMP Racing ainsi que mon rythme et celui de Petrov. Cela me donnait un ordre d’idée et je savais que j‘étais légèrement plus rapide. Par contre, quand ça séchait un peu, ils étaient plus rapides. Avec les restart, il fallait aussi se méfier, il était important de bien faire chauffer les pneus. Je pense que c’est là que nous avons été très bons. Honnêtement, par contre, je ne comprends pas trop la Direction de Course qui remet des drapeaux verts comme le dernier que nous avons eu. C’était dangereux. A un moment donné, sur un restart, j’étais 2e derrière la Toyota. C’était déjà compliqué alors qu’il n’y avait qu’une auto devant moi alors je n’ose imaginer les concurrents à l’arrière du peloton. Pour eux, c’était un vrai mur d’eau ! »
Est-ce de bon augure avant les 24 Heures du Mans ?
« Tout à fait oui ! Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour essayer le kit à faible appui, mais dans ces conditions là, c’était très compliqué et je suis content d’avoir eu l’autre version ! Nous savons maintenant que la voiture est bien sous la pluie. »