Un an après avoir terminé deuxième des 24 Heures du Mans et remporté sa catégorie, Thomas Laurent est de retour aux 24 Heures du Mans pour une deuxième participation à la plus grande course d’endurance au monde. On ne parle plus de LMP2 cette année, mais bien de la catégorie reine LMP1 sur une des deux Rebellion R13 du Rebellion Racing partagée avec Mathias Beche et Gustavo Menezes.
Le jeune vendéen a décroché le 2e temps de la matinée de la Journée Test à seulement 0.360s du chrono de référence réalisé par Fernando Alonso sur une Toyota. De quoi bien appréhender la grande semaine mancelle.
“La Journée Test s’est parfaitement déroulée”, nous a confié Thomas Laurent. “C’est bon de revenir sur ce circuit, surtout au volant d’une LMP1. C’est que du positif pour moi car la R13 était parfaite. Tout le monde est content de la journée avec un gros travail fourni en vue de la course. Notre programme d’essais a été passé quasiment en intégralité. L’auto est fiable sans le moindre souci majeur rencontré. Le seul petit pépin a concerné un capteur en début de journée, problème rapidement résolu par l’équipe.”
Thomas Laurent arrive au Mans avec une course de 6 heures derrière lui dans la R13. “On sent pas mal de différences entre une LMP1 et une LMP2”, précise le champion Asian Le Mans Series LMP2. “Les sensations sont bonnes, le passage dans les virages Porsche est très rapide. Je me sens à l’aise dans l’auto, ce qui me permet d’appréhender la course sous de bons auspices.”
Malgré la jeunesse de la Rebellion R13, tous les espoirs sont permis pour Le Mans : “La fiabilité sera un atout majeur. On sait que Toyota sera au rendez-vous et on garde les pieds sur terre. Tout est mis en place par l’équipe pour faire que l’auto soit fiable. La R13 peut être considérée comme la grande soeur de l’ORECA 07. Est-ce qu’on sera aussi bien récompensé qu’en 2017 ? La course rendra son verdict.”
“Le Rebellion Racing est très bien structuré”, souligne Thomas. “Jota est une super équipe, mais là, c’est du LMP1. Il y a plus de moyens, le personnel est plus important, les debriefings sont plus poussés. Un ingénieur arrive de chez Audi, un autre de chez Toyota. La présence d’André (Lotterer), Bruno (Senna) et Neel (Jani) est un vrai plus.”