A seulement 21 ans, Thomas Laurent va disputer ses troisièmes 24 Heures du Mans. Après un podium décroché en 2017 sur une LMP2, le Vendéen a rejoint les rangs de Rebellion Racing pour la Super Saison. Le pilote de la #3 partage son volant avec Gustavo Menezes et Nathanaël Berthon. L’objectif est de rendre une copie parfaite et de monter sur le podium pour sa dernière course chez Rebellion Racing.
Vous êtes confiant sur le plan personnel à l’approche de cette édition 2019 ?
“Je suis plutôt serein car j’attaque mes troisièmes 24 Heures du Mans. Je sais comment gérer la semaine. Quand on vient pour la première année, on est excité avec beaucoup de sollicitations. C’est génial de revenir ici. Le Mans est comme ma deuxième maison.”
La Rebellion R13 est mieux armée qu’il y a un an ?
“L’auto est forcément plus fiable car nous sommes en fin de saison. De plus, l’équipe la connaît bien mieux. La même équipe a déjà une course de 24 heures avec la R13. Je vais tout faire pour décrocher un bon résultat. Un podium ferait du bien à toute l’équipe mais Le Mans choisit son vainqueur. On fait de notre mieux pour être là et répondre présent. On fera notre course sans se préoccuper des autres. Sur le papier, on est bien face à la concurrence. L’année passée, on a perdu beaucoup de temps dans les stands. Là, on tient à changer les pilotes, les pneus et remettre du carburant. L’objectif sera de ne pas rentrer la voiture dans le stand.”
Le kit aéro Le Mans est un vrai plus ?
“Nous avons testé le kit en essais libres à Spa avant une séance à Motorland. On rend 15 km/h en vitesse par rapport aux BR1. Les Rebellion R13 sont au maximum de ce qu’elles peuvent donner en Vmax. On plafonne vite à 340 km/h. Le seul avantage est qu’on y arrive plus vite.”
Votre nouveau rôle de pilote de développement et de réserve chez Toyota Gazoo Racing est un nouveau challenge…
“Mettre un pied chez un constructeur n’est pas rien. Ce n’est pas un aboutissement car je ne veux pas me limiter à un rôle de pilote d’essais. Je vais faire du simulateur et des essais durant la première année. Mon but à terme est d’être titulaire. Je le vis bien car cela va me permettre de me familiariser à l’équipe et à l’auto. Je peux aussi être amené à remplacer un titulaire en cas de besoin.”
Vous pourrez rouler en compétition en parallèle ?
“Il n’est plus possible pour moi de rouler chez Rebellion Racing qui est en LMP1 comme Toyota. Le plan est de retrouver une équipe de pointe en WEC, ce qui va me permettre de rester actif et de pas me faire oublier.”