Toyota Gazoo Racing satisfait de son Prologue et du test d’endurance

#7 TOYOTA GAZOO RACING (JPN) TOYOTA TS050 HYBRID LMP1 MIKE CONWAY (GBR) ALEXANDER WURZ (AUT) JOSE MARIA LOPEZ (ARG) SÉBASTIEN BUEMI (CHE) ANTHONY DAVIDSON (GBR)

Le Prologue du Championnat du Monde d’Endurance (WEC) vient de se terminer sur le circuit Paul Ricard. Véritable répétition avant la première manche à Spa-Francorchamps le 5 mai, Toyota alignait ses deux Toyota TS050 Hybrid. A noter qu’un test d’endurance de 30 heures, en vue de préparer les prochaines 24 Heures du Mans, était également au programme. Au final, Toyota repart du Var avec les deux meilleurs temps et pleins d’informations positives en vue du Mans !

Ce Prologue s’est déroulé du vendredi 10 heures au samedi 16 heures. Les deux Toyota TS050 Hybrid étaient aux mains de Mike Conway, José Maria Lopez, Sébastien Buemi, Anthony Davidson et d’Alexander Wurz. Quant aux trois autres pilotes titulaires, Kamui Kobayashi et Kazuki Nakajima étaient retenus au Japon pour une manche de Super GT tandis que Fernando Alonso prendra part au Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn demain.

Toyota Gazoo Racing n’avait pas mis tous les œufs dans le même panier pour ce Prologue. Profitant de ce temps offert, la marque nippone avait mis ses autos dans des configurations différentes. La Toyota TS050 HYBRID n°7 a roulé pendant 30 heures avec le kit aérodynamique « faibles appuis » qui sera utilisé aux 24 Heures du Mans. La LMP1 a couvert 839 tours soit 4 867 kilomètres ! Le but était de tester la fiabilité de composants tout en optimisant les procédures en cas de soucis mécaniques inattendus, comme ceux qui ont frappé l’équipe lors des dernières 24 Heures du Mans. Toyota en a même profité pour faire des simulations de problèmes pour permettre aux mécaniciens, ingénieurs mais aussi pilotes de faire des changements de pièces et prendre part à des procédures dans le but de ramener la voiture au stand !

Anthony Davidson, pilote de développement, était satisfait de ce test d’endurance « C’est sympa d’être de retour pour le Prologue et pour la première fois nous avons fait un test d’endurance pendant cet événement. La fiabilité est la clé aux 24 Heures du Mans et nous avons travaillé dans cette voie. C’est bon de partager la piste avec d’autres voitures car cela apporte un sentiment de réalisme à l’essai, c’est bien plus représentatif. »

Au niveau de la TS050 Hybrid n°8, elle était en configuration “forts appuis” comme celle utilisée pour gagner les 6 Heures de Bahreïn la saison dernière. La voiture a effectué 163 tours pour du réglage et des tests de pneumatiques. Avec ces deux programmes différents mais complémentaires, les deux autos ont couverts 1 002 tours, soit une distance totale de 5 802 km.

En ce qui concerne les chronos, le meilleur temps est à mettre à l’actif de la n°8 en 1.32:662 tandis que la voiture soeur (n°7) a signé le second en 1.34:665. Le plus rapide des cinq pilotes présents a été Mike Conway. « C’est vraiment une bonne chose non seulement d’etre en piste avec nos deux voitures et avec deux packages différents, mais aussi de s’habituer de nouveau à rouler dans le trafic. Ce Prologue a été très productif au niveau des programmes que nous voulions faire passer. Tout le monde est satisfait, nous nous sentons plutôt bien préparés pour Spa et Le Mans. » Ce sentiment de retrouver le trafic, mais aussi de pouvoir se jauger face aux sept voitures LMP1 non hybrides présentes, est partagé par Sébastien Buemi. « C’était bien d’être à nouveau en piste avec les autres voitures pour avoir une idée de la façon dont nous avons travaillé pendant l’hiver. Je suis vraiment heureux de la manière dont les choses se sont passées pour nous pendant ces deux derniers jours. Nous serons bien préparés pour Spa ! »

Alex Wurz, qui a raccroché le casque il y a maintenant deux saisons et qui officie maintenant en tant que conseiller auprès de Toyota, était de retour derrière un volant afin de pallier les absences des trois pilotes titulaires mais aussi pour amener toute son expérience. Il s’est montré ravi d’être de nouveau dans un baquet : « Ce n’étaient pas des conditions faciles avec le vent, mais j’étais content d’être de retour, de rouler à nouveau et de ramener la voiture en un seul morceau après des chronos décents. C’est bon d’être dans le trafic; j’ai aussi apprécié une belle bagarre avec mon ancien coéquipier Stéphane (Sarrazin) à un moment donné ! »

Les données vont maintenant être décortiquées et il sera alors temps pour Toyota Gazoo Racing de se rendre en Belgique, à Spa-Francorchamps, pour la manche d’ouverture de la Super Saison 2018/2019 WEC.