Suite aux ajustements réglementaires entre Le Mans Hypercar et LMDh, Toyota va devoir adapter la puissance de moteur. L’IMSA et l’ACO ont communiqué jeudi une puissance de 670 chevaux et un poids minimum de 1030 kg pour les LMDh dont les débuts en compétition sont attendus pour les 24 Heures de Daytona 2022. Les prototypes de la classe Le Mans Hypercar devaient développer initialement 750 chevaux avec 70 kg en plus que les LMDh. Un compromis a donc été trouvé pour avoir des niveaux de performance qui répondent aux attentes des deux camps. (In English)
Toyota, Glickenhaus et ByKolles Racing vont donc devoir faires quelques ajustements. Rob Leupen, vice-président de Toyota Gazoo Racing Europe, a dit à Sportscar365 que les modifications sur le poids et la puissance ne devraient pas forcer le constructeur japonais à des changements trop importants. « Nous ne pouvons pas nous permettre un changement d’ingénierie drastique pour revoir certains éléments de la voiture car, dans ce cas, nous devrons rouler plus tard et le premier roulage de la voiture n’aura pas lieu avant octobre en raison de la situation du coronavirus », a déclaré Rob Leupen. « Nous sommes capables de faire quelques adaptations du côté du groupe motopropulseur et nous devons également nous pencher sur le châssis, donc nous serons en mesure d’anticiper cela. Les règlements sont en place pour 2022, pas pour 2021, donc cela nous donne un peu de temps. Il n’y aura pas changement fondamental pour notre voiture, aucun gros problème ou nouveau développement n’est requis pour cela.»
La mise en place de ces adaptations est attendue pour la saison 2021, soit un an avant l’arrivée du LMDh. « Il est logique de le faire le plus rapidement possible », poursuit Rob Leupen. « Il faut en discuter avec les autres constructeurs au sein du groupe de travail technique LMH. Ce groupe s’occupe de cela et ils doivent voir comment gérer cela l’année prochaine. Selon moi, si nous pouvons préparer 2022 maintenant, nous devons voir ce que nous pouvons faire. »
Hisatake Murata, président de l’équipe WEC, s’est montré satisfait de l’avancée des discussions en se félicitant que l’IMSA ouvre ses portes aux prototypes LMH sachant que cette perspective n’ait la moindre influence sur le projet Toyota. Pascal Vasselon, directeur technique de Toyota Gazoo Racing Europe, reste impliqué dans les discussions réglementaires LMDh et LMH.