Quatre semaines après les Total 24 Heures de Spa, Tristan Vautier retrouve l’Intercontinental GT Challenge. Le pilote isérois fait ses débuts chez GruppeM Racing sur une Mercedes-AMG GT3 qu’il partage avec Raffaele Marciello et Maro Engel. Dans le cas d’un bon résultat aux 10 Heures de Suzuka, le tandem Vautier/Marciello peut prendre la tête du championnat à un meeting de la fin de saison. Malgré une 6e place finale, Spa a forcément laissé un goût amer au pilote AKKA-ASP Team en Blancpain GT Series Endurance.
Le Japon est une découverte ?
“C’est la première fois que je viens ici et j’aime déjà le pays. Je n’avais jamais eu l’occasion de rouler au Japon jusqu’à maintenant. Suzuka fait partie de ces circuits mythiques où on se doit de rouler un jour. Le tracé n’est pas vraiment identique à ce que l’on peut voir en vidéo. Il y a bien plus d’élévation que l’on peut penser. Quasiment tous les virages ont un petit banking. C’est encore un circuit à l’ancienne comme on en trouve encore aux Etats-Unis.”
Le titre Intercontinental GT Challenge est dans votre viseur ? Le championnat vous plaît ?
“Spa a plutôt été positif pour nous sur le plan des points. Le championnat Intercontinental GT Challenge est vraiment intéressant. Le calendrier 2019 avec la manche de Kyalami rajoute un vrai plus. C’est une seule course supplémentaire mais pas des moindres.”
Quel bilan tirez-vous des Total 24 Heures de Spa ?
“Après 2h30 de course, si on nous avait dit que nous terminerions à la 6e place, nous aurions signé de suite. Le problème de boîte de vitesses est arrivé très vite. Par chance, nous avons compris comment faire pour passer les vitesses sans perdre trop de temps. Cependant, on ne pensait pas que ça tiendrait. Avant de prendre le bon rythme, on perdait 2 à 3 secondes par tour.”
“Pour schématiser, il n’y avait pas assez de pression pour descendre les vitesses. La nuit, le grip était plus important, ce qui a facilité le changement de vitesses. Malheureusement, le mal est revenu au petit matin, si bien qu’il a fallu terminer la course en mode survie. On s’est fait pousser à plusieurs reprises, ce qui a fortement endommagé le diffuseur. On restait en 5e quasiment jusqu’au point de corde. Le team a pourtant établi une stratégie parfaite en prenant à chaque fois les bonnes décisions. Pour ce qui est de l’exécution de la course, ils ont été à 120%.”
Un retour en WeatherTech SportsCar Championship est prévu ?
“Petit Le Mans doit faire partie du programme avec Spirit of Daytona. Je travaille pour 2019 où j’espère bien poursuivre avec eux.”
Comment voyez-vous l’avenir de la catégorie avec la séparation LMP2/DPi ?
“Je pense que cette séparation va dans le bon sens car il fallait faire quelque chose pour faire grandir la catégorie. Le seul souci est qu’on revient à une formule Prototype/Prototype Challenge mais avec des LMP2 qui valent bien plus cher que les PC.”