Tristan Vautier (Panis-Barthez Compétition) : “Le Mans, c’est un tout”

#23 PANIS BARTHEZ COMPETITION (FRA) LIGIER JSP217 GIBSON LMP2 TRISTAN VAUTIER (FRA)

Tristan Vautier doit encore ronger son frein avant de participer aux 24 Heures du Mans. Le Grenoblois a mis un pied sur le grand circuit du Mans lors de la Journée Test où il a bouclé ses dix tours sur la Ligier JS P217/Panis-Barthez Compétition. Le pilote Spirit of Daytona en IMSA sera tout de même présent toute la semaine au sein du team français pour suivre la course de l’intérieur.

“La Journée Test était pour moi une belle expérience”, nous a déclaré Tristan Vautier. “Le rythme est vite venu dans la Ligier, j’ai adoré les enchaînements au niveau du Tertre Rouge et la partie vers Indianapolis. En réalité, Le Mans c’est un tout.”

Le reste de la saison, Tristan Vautier roule sur une Cadillac DPi-V.R en IMSA. “C’était intéressant pour moi de voir la différence avec la Cadillac qui est basée sur une Dallara”, poursuit le Français. “Jusque-là, j’avais juste fait un test sur la Ligier JS P2 en 2016. Les différences entre la Cadillac et la JS P217 sont tout de même assez importantes. Il faut déjà s’habituer au moteur Gibson qui a moins de couple, l’assise est à droite et non plus à gauche. Cela peut paraître anodin mais il faut s’y adapter. De plus, j’ai roulé juste avant la Journée Test sur une Mercedes-AMG GT3. La JS P217 est très fine, elle a peu d’appui, ce qui fait qu’on peut comprendre pourquoi les pilotes peuvent partir à la faute. Rouler à 330 km/h n’est pas très impressionnant mais pour passer dans les chicanes, il faut un gros coeur. Les LMP1 sont peu nombreuses mais il faut tout de même regarder régulièrement dans ses rétroviseurs. Il ne faut surtout pas se relâcher en pensant que c’est notre catégorie qui est la plus rapide.

“L’objectif était de ne pas prendre de risque et d’acquérir de l’expérience dans le but de participer à l’épreuve en 2019. C’est un grand pas en avant pour moi et je tiens à remercier l’équipe pour cela. Le Mans est une course que tout pilote veut mettre sur son CV. Ma première visite remonte à 2005 lorsque Jérôme (Policand) roulait. En 2019, j’espère que ce sera à mon tour d’être en piste.”