Si CMR garde une activité GT3 avec la VdeV Endurance Series et la Blancpain GT Sports Club, l’équipe dirigée par Charly Bourachot prend la direction du Championnat de France FFSA GT avec Ginetta. CMR alignera quatre ou cinq Ginetta G55 GT4 sur la scène nationale.
Quatre équipages sont déjà bouclés. Soheil Ayari retrouvera Nicolas Tardif sur une auto pour la gagne au général. Didier Moureu, bien connu dans le monde du Tourisme et au-delà, épaulera Alain Grand, habitué à la compétition automobile depuis le début des années 70. La troisième Ginetta sera confiée à Sylvain Debs et Stéphane Tribaudini, ce dernier arrivant de la Lamera Cup. Georges Cabannes fera cause commune avec son compère Fabien Michal sur la quatrième G55 GT4. Une cinquième auto reste à l’étude.
“Mon idée de départ était de rouler en McLaren 570S GT4 mais le projet n’est pas allé à son terme” nous a confié Charly Bourachot. “J’avais déjà une Ginetta et tout s’est vite enchaîné. Soheil a testé l’auto et s’est montré conquis. C’est la seule vraie auto de course du plateau qui en plus est accessible sur le plan financier.”
CMR est ravi de faire son retour sur la scène nationale avec le nouveau produit GT4 : “Je suis convaincu que cela va fonctionner. La cible et les produits sont bons. On a jusque-là l’habitude du GT3 et il faut un peu de temps pour changer les mentalités. On l’a vu au moment du GT1/GT3. L’argent se fait rare en France, ce qui oblige à trouver des solutions. SRO amène un gage de qualité et de sérieux. De plus, le travail de Claude Surmont pour la BOP va dans le bon sens.”
Soheil Ayari pourrait disputer en complément les trois manches de la GT4 Northern Cup en compagnie d’un gentleman. En parallèle, CMR fera rouler la BMW Z4 GT3 de Pierre Hirschi en GT Sports Club, sans oublier la probable présence d’une auto en Porsche Carrera Cup France pour le championnat B. L’écurie basée à Alès réfléchit à prendre part à deux courses Creventic, à savoir les 24 Heures du Paul Ricard et de COTA.
A terme, l’objectif est plus élevé avec l’envie d’aller aux 24 Heures du Mans. “Un projet est en construction” souligne Charly Bourachot. “Il faut du temps et surtout ne pas se précipiter. Nous avons des clients qui ont l’objectif du Mans.”