Après 172 jours d’absence, le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA reprendra ses droits jeudi sur le Circuit de Spa-Francorchamps. Le tracé belge accueillera la sixième des huit épreuves d’une saison 2019-2020 au calendrier remanié. Elle servira de répétition générale en vue des 24 Heures du Mans.
Épreuve : les Total 6 Heures de Spa-Francorchamps
Circuit : Spa-Francorchamps, circuit de 7,004 km, 19 virages
Date : du 13 août au 15 août 2020
Le programme :
Jeudi 13 août : 16 h 25-17 h 55 : essais libres 1
Vendredi 14 août : 9 h 30-11 h 00 : essais libres 2
14 h 00-15 h 00 : essais libres 3
18 h 30-18 h 50 : qualifications LMP1 / LMP2
Samedi 15 août : 13 h 30-19 h 30 : la course
Le programme complet est ICI
Les courses de support :
Britcar Endurance
Live Timing & Résultats :
Sur le site du WEC ICI
La liste des engagés :
CLIQUEZ ICI pour télécharger la liste des engagés. Notre présentation des voitures ICI. La Ferrari 488 GTE Evo #62 de Red River Sport, forfaite aux 4 Heures de Spa ELMS, figure toujours sur la liste des engagés.
Le Spotter Guide :
Cliquez ICI
A suivre :
Les Français pourront suivre les 90 premières minutes de la course (13 h – 15 h) puis les 60 dernières minutes en direct sur La Chaîne l’Equipe (18 h 45 – 19 h 55). Eurosport diffusera la première heure dans toute l’Europe (13 h 15 – 14 h 30) puis la fin également (17 h 30 – 20 h) tandis que Motorsport TV présentera l’intégralité de l’action en piste en direct sur tout le continent européen.
Histoires et chiffres clés :
- Le mois d’août a précédemment été le théâtre de trois manches du WEC : en 2012 (à Silverstone), en 2015 (au Nürburgring) et 2018 (de nouveau à Silverstone). Ces trois courses ont vu la victoire de trois équipes différentes : Audi, Porsche et Rebellion Racing.
- L’histoire de l’Endurance à Spa-Francorchamps débute dans les années 20 avec la première course des 24 Heures de Spa. Entre 1966 et 1975, Spa accueille une manche du World Sportscar Championship avec une course de 1000 km. Pour des raisons de sécurité, le circuit sera ensuite raccourci et la course de 1000km fera son retour en 1982. Le WEC vient à Spa sans interruption depuis sa création, c’est à dire depuis 2012.
- Aucune voiture ne s’est imposée à Spa-Francorchamps en partant au-delà de la deuxième ligne – les 32 vainqueurs toutes catégories confondues se sont toujours qualifiés dans le top 4. C’est le seul circuit du WEC où s’élancer depuis les deux premières lignes est entré en ligne de compte pour la victoire.
- Sur les 19 pilotes ayant conquis au minimum 10 victoires en WEC, 74 % ont gagné à Spa-Francorchamps, et cinq n’ont jamais goûté aux joies du champagne de la victoire en Belgique. Mike Conway a terminé deuxième à deux reprises, tout comme Bruno Senna (dans deux catégories différentes). Brendon Hartley a terminé trois fois troisième (en catégorie LMP2 en 2012, puis avec Timo Bernhard en 2015 et 2017). A l’inverse, Nicki Thiim n’est jamais monté sur le podium dans les Ardennes belges.
- Outre l’arrivée WEC la plus serrée de l’histoire en LMGTE Am (0’’221 seconde), l’édition 2018 a également vu l’écart le plus faible dans cette catégorie entre les deux premiers des qualifications : deux millièmes de seconde séparaient la Porsche n°77 de Dempsey-Proton Racing et la Vantage n°98 d’Aston Martin Racing.
Ce qu’il pense de Spa-Francorchamps, Maxime Martin (Aston Martin) :
Le pilote officiel Aston Martin Racing, Maxime Martin, a décroché sa toute première victoire WEC à Spa-Francorchamps en 2019. Il est devenu le premier Belge vainqueur à domicile de l’histoire du championnat, en même temps que le quatrième à signer une victoire de catégorie en WEC, après Bertrand Baguette, titré en LMP2 en 2013, et les frères Dries et Laurens Vanthoor, respectivement vainqueurs au Mans en 2017 et 2018. Le Belge parle des spécificités du circuit de Spa-Francorchamps :
« Pour certaines voitures, comme les Formule 1, c’est à fond à chaque tour, mais dans une GT, ce n’est pas le cas, c’est plus compliqué. Il y a le double gauche à Pouhon, qui est un virage en descente à prendre en quatrième, mais à l’entrée, c’est vraiment très, très rapide. On n’a pas autant de long virages rapides sur beaucoup de circuits et je crois que celui-là est vraiment intéressant, il faut aussi du courage pour gagner du temps à Spa-Francorchamps.
Il faut vraiment ressentir la fluidité de la piste, parce qu’à l’exception de la dernière chicane et de La Source, il n’y a pas de virages nécessitant de gros freinages et de grosses accélérations. L’important, c’est d’être rapide et de maintenir cette cadence. Sur de nombreux circuits, il y a beaucoup de gros freinages, de virages négociés à basse vitesse puis une reprise de puissance, et c’est un peu systématique. A Spa-Francorchamps, il s’agit de garder la vitesse et d’appréhender la personnalité du circuit. Silverstone est très similaire. Là-bas, il est important de conserver cet élan dans les virages. Si on y parvient, on peut être vraiment rapide. Mais si ce n’est pas le cas, c’est là qu’on commence à souffrir car on n’est plus dans le rythme.
Maxime Martin a confié une anecdote à propos de Spa et de son père, Jean-Muchel Martin…
« Mon plus ancien souvenir de Spa-Francorchamps remonte à l’âge de six ans, quand mon père a remporté en 1992 sa dernière victoire aux 24 Heures de Spa. A l’époque, il avait établi le record de victoires dans cette course, alors en guise de cadeau on lui a offert quatre cochons après la course ! Ils portaient chacun un t-shirt d’un sponsor de chacune des voitures avec lesquelles il avait gagné. Ils sont venus vivre avec nous à la maison, nous les avons gardés très longtemps ! »
Citations Maxime Martin issues du site officiel du WEC…