Il y a quelques mois, Vincent Vosse confiait à Endurance-Info son intérêt pour la plateforme LMDh. Maintenant qu’on en sait plus sur le règlement Hypercar, le patron de WRT va pouvoir travailler le dossier plus en profondeur. Avant cela, une présence en LMP2 en WEC dès 2021 est dans les tuyaux.
L’histoire entre WRT et le prototype remonte à 2016 avec une pige en European Le Mans Series aux 4 Heures de Spa. La Ligier JS P2 partagée par Will Stevens, Laurens et Dries Vanthoor avait pris la deuxième place. L’autre expérience de WRT en LMP est bien plus récente puisqu’elle date de juin dernier lors des 24 Heures du Mans Virtuelles avec une 7e place à la clé. Maintenant, l’objectif est clairement de préparer le terrain pour un programme LMDh.
“La première phase consiste à mettre un programme WEC en place pour 2021”, a confié Vincent Vosse à Endurance-Info. “L’étape suivante sera le LMDh, tout cela sans mettre de côté le programme GT3. On regarde tout cela, mais, à ce jour, rien n’est finalisé. La situation actuelle ne donne pas beaucoup de temps pour monter quelque chose.”
Vincent Vosse prône depuis le début pour que des équipes privées fassent rouler les LMDh avec un soutien du constructeur lors des grandes courses, un peu à l’image de l’Intercontinental GT Challenge.
“Je pense que des marques sont bien avancées sur le dossier même s’il n’y a pas eu la moindre annonce officielle à ce jour”, précise Vincent Vosse.
Une arrivée en WEC dès 2021 permettrait de prendre ses marques dans un nouvel environnement : “On doit toujours réfléchir à de nouveaux programmes. Nous avons une équipe à faire tourner et le WEC nous permettrait d’aguerrir l’équipe à quelque chose de nouveau. Il y a aussi Le Mans au menu, ce qui fait qu’on regarde plus du côté du WEC que de l’ELMS. Il faut tout de même que l’histoire des Bronze et Silver soit clarifiée.”
L’arrêt du DTM en fin de saison ouvre d’autres opportunités dans le camp WRT. La poursuite du championnat allemand avec des GT3 ne permet pas à ce jour d’assurer un plateau.