Xavier Combet est le patron de TDS Racing (avec son fidèle associé, Jacques Morello). Les deux hommes repartent cette année sur un double programme impliquant l’ELMS et le WEC. Xavier Combet nous parle d’une année 2018 qui s’annonce bien chargée.
Pour la première fois dans l’existence de TDS Racing, l’équipe basée à coté de Montpellier s’est alignée en FIA WEC en 2017. « C’était une première expérience, il a donc fallu prendre ses marques aussi bien sur le plan de l’organisation que de la logistique. Sur le plan des résultats, par rapport à ce que l’on a connu par le passé, ce ne sont pas les résultats escomptés pour G-Drive. Par contre, pour la #28, sous le nom de TDS Racing, faire un podium dès la première manche et être très proche d’autres podiums à de nombreuses autres reprises, c’était juste ce qu’il fallait faire ! Donc contrat rempli ! »
Cette année, contrairement à 2017, une seule auto sera engagée en WEC, mais avec un équipage de choix sur cette ORECA 07 – Gibson #28. « Loïc Duval vient renforcer l’équipage François Perrodo et Matthieu Vaxivière. Il est déjà venu prêter main forte à l’équipage G-Drive l’an dernier à Bahrain. Ça nous a permis de découvrir ce pilote bourré de talent. De son côté, il a pu faire connaissance avec une équipe TDS Racing très passionnée et impliquée. Il y a tout de suite eu une très bonne ambiance, c’est déjà un bon point. Quand on lui a proposé de venir sur la #28 pour la Super Saison WEC, il n’a pas hésité. Pour nous, c’est très positif d’avoir un pilote d’un tel gabarit. Avec son talent, son association avec François et Matthieu et notre expérience, je pense qu’en termes de performance, ça laisse présager de belles choses ! »
L’écurie utilisera sa seconde ORECA 07 en ELMS. « Sous G-Drive Racing en ELMS, il y a TDS Racing qui s’occupe de la logistique et du soutien technique. Cependant, on ne parlera que de G-Drive Racing cette année en ELMS comme c’était le cas l’an dernier en WEC. Nous sommes très heureux de pouvoir continuer avec G-Drive et Gazprom. C’est une marque de reconnaissance pour nous de travailler en marque blanche. »
TDS Racing aura donc un double programme cette année, mais cela n’inquiète pas vraiment Xavier Combet. « Les choses se font en fonction des opportunités qu’elles soient sportives, financières ou autres. Il est vrai qu’avoir deux autos dans le même championnat aurait été plus facile, mais les choses se sont enchainées ainsi. Nous sommes habitués à faire l’ELMS et maintenant le WEC alors pourquoi ne pas gérer deux championnats en même temps. »
Pour le moment, l’équipage en ELMS sera constitué de Roman Rusinov, Matthieu Vaxivière et Jean–Eric Vergne, trio qui n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre depuis son annonce. « Avoir un ex-pilote de Formule 1, qui a roulé l’an dernier en WEC, qui est français et qui va fort cette année en Formula E, pour nous, c’est très bien. Tout le monde cherche le meilleur Platinum du paddock. Je ne sais pas si c’est le meilleur, mais en tout cas, il en fait partie. Quant à Matthieu, c’est quelqu’un qui connaît bien l’équipe, qui progresse sans cesse.»
Xavier Combet et Jacques Morello ne manquent pas d’ambitions cette année. « Quand on s’engage dans un championnat, c’est pour le gagner ! Notre objectif est donc clair : gagner le titre en ELMS. L’autre gros objectif est de gagner les 24 Heures du Mans. G-Drive a déjà remporté le Trophée Endurance des Equipes LMP2 (2015) mais n’a jamais accroché Le Mans à son palmarès, terminant 2e en 2016. La volonté est de gagner les 24 Heures du Mans, mais il faudra aussi compter sur la #28 qui est très bien armée. TDS Racing a aussi terminé deux fois 2e en LMP2, c’est une épreuve qui compte pour nous. On a pu le voir lorsque le Dr Ullrich est monté sur la scène lors de la conférence de presse donnée par l’ACO. Il a vécu beaucoup de choses en endurance, il a beaucoup gagné avec Audi, en particulier les 24 Heures du Mans. Peu importe le nombre d’années que l’on a passé dans les différents catégories de l’endurance, ce qui nous intéresse, c’est de gagner Le Mans. C’est une épreuve mythique. C’est un challenge aussi bien humain que technique très élevé. On aime relever les défis et c’est pour ça qu’on aime Le Mans. »